Il disait adorer se faire baiser
Mais qu’il n’aimait pas les hommes
Ce n’était pas faute d’avoir essayé
Jura-t-il croix-de-fer-croix-de-bois
Et moi qui suis l’amante miséricordieuse
De tous les orifices en mal d’amour
Je me suis portée volontaire
En lui disant de m’appeler Peg
Je n’étais jamais venue dans ce parc
Cet endroit discret où les dudes
Fuient leurs femmes et leurs enfants
Pour faire exulter leurs corps sous la lune
Je l’ai suivi jusqu’au bord de la rivière
Où coule la sueur et le sperme
Le long des rochers et sur la mousse
Pour imprégner les serviettes de plage
Il sortit sa bite et la secoua mollement
Moi je pris le gode-ceinture dans mon sac
Et pendant que j’en ajustais les sangles
Il fit tomber son froc jusqu’à ses chevilles
Il s’appuya contre l’arbre pour moi
« Prends-moi Peg! Encule-moi Peg! »
Soupira-t-il en agitant son derrière
« J’ai été un vilain garçon! »
Hélas je ne suis pas l’enculeuse
Que naïvement je croyais être
Ma bite de latex fonçait à l’aveuglette
Et le lubrifiant empoissait mes doigts
« Guide-moi, place-moi, fais-la rentrer »
Dis-je en m’escrimant avec maladresse
« Aie! Plus bas! Aie! Plus haut »
Me répondit-il en suant à grosses gouttes
Nous voulions tous deux garder nos vêtements
Juste au cas où on se ferait prendre
Ce qui n’arrangeait pas les choses
« J’abandonne. Je peux te sucer à la place ? »
« Non », répondit-il, le cul encore suppliant
Mais cul qui supplie jamais n’est rempli
Comme le disait le poète immortel
Et ce fut la fin de la noce
Un peu de sperme coulait de sa bite
Je le recueillis du bout du doigt pour le goûter
Quelques gouttes ne font jamais de mal
Quand vient le temps de se dire adieu
Peggy sue.
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