Si tu voulais bien
Cesser de gueuler
Je pourrais t’expliquer
Ne prends pas cet air de martyr
Je t’ai juste mordu les couilles
Et pas très fort en plus
Laisse-moi jeter un coup d’œil
Non, je ne te toucherai pas
Je vais juste regarder
Ben voilà, on ne voit rien
Pas la moindre marque
Le sac à malices n’est pas percé
Bande, mon amour!
Bande encore !
Jusqu’à cent ans !
Dis-toi que ce n’était
Qu’une expérience qu’il fallait vivre
Un kink à rayer de ta bucket list
Je voulais juste essayer
Mais je n’aime pas du tout
Les poils m’ont chatouillé la gorge
Pas fameux, pas excitant
De ce point de vue
Je regrette vraiment
Cela dit il y a des gens paient
Pour se faire mordre les couilles
Juste avant de jouir
Parfois on leur lacère la bite
Parfois on la fend en deux
Et c’est donc deux fois plus cher
Des fortunes changent de mains
Des empires financiers se sont bâtis
Sur de simples morsures de scrotum
Le roi Lear légua son royaume à sa fille cadette
Qui sut transcender l’amour filial
Et lui mordre les couilles jusqu’au sang
Dieu lui-même au huitième jour de la création
Mordit dans ses propres schnolles
Et vit que cela était juste et bon
Oui, bon, d’accord
Je m’excuse, ok ?
On peut baiser, maintenant?
Oh ! il me manquait « schnolles » à mon vocabulaire. Merci, Anne !
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