Le fondement et la racine

Connais-tu les vertus aphrodisiaques du gingembre ?
Viens que je t’initie à ses joies brûlantes
Viens que d’un doigt je lubrifie ton anus
Et que j’y enfonce un gros morceau
Bien au fond de ton joli cul

Tu sentiras tout de suite une brûlure
Qui te semblera bien vite intenable
Car je fustigerai ton cul avec un martinet
Ce qui te fera serrer des fesses
Et accentuer le feu qui te ravagera de l’intérieur

Au bout de la douleur et ivre d’endorphines
Tu flotteras vers le subspace
Ce lieu où l’âme est projetée
Hors du corps et de l’espace
Dans ce néant qui est
Le fondement du temps
Et du monde

Ce ne sont que des mots

Avertissement aux mineurs :
Le texte que vous lisez en ce moment
Contient des descriptions explicites
D’activités sexuelles, comprenant entre autres
(Mais pas exclusivement)
Des pénétrations vaginales, anales,
Ainsi que des relations bucco-génitales
Entre des hommes qui rougissent et soupirent
En manipulant leurs verges rigides
Et des femmes au regard lubrique
Qui lèchent langoureusement leurs lèvres
Et caressent leurs seins en tremblant d’excitation
Tout en s’embrassant entre elles avec passion
Tout en caressant du bout des doigts
La fente éclose de leur voisine
Préparant ainsi leur sexe humide
À l’intromission des queues congestionnées
Luisantes de salive et de sueur
Des mâles ivres d’amour et de fornication
Que les parents soient avertis
On y retrouve aussi des mises en scène
Crues, vulgaires, au goût douteux
Et même franchement misogynes
Comme celle de la jeune femme en tailleur Chanel
Qui s’agenouille sur le plancher crasseux des toilettes
Devant un mécanicien rencontré cinq minutes auparavant
Et qui frotte son nez contre le polyester
De sa braguette odorante de mécanicien
Avant qu’il ne fasse glisser sa fermeture éclair
Et lui enfonce dans la gorge sa pine rancie
En s’accrochant à ses cheveux et en grognant
Avant gicler son foutre comme fruit trop mûr
Si vous, vos enfants ou votre confesseur
Êtes choqués par des mots décrivant
La couleur des zébrures sur les fesses rebondies
Et fustigées d’un garçon déculotté
Par trois grand-mères sanglées de cuir
Aux seins plissés pendant jusqu’à leur sexe
Ou encore par des phrases évoquant
Le délicieux tourment d’une nubile nymphette
Sauvagement montée par un grand alezan
Dont la bite longue comme le bras
Est guidée vers sa petite moniche
Par la main tremblante de sa propre maman
Alors nous vous prions, pour éviter tout traumatisme
De cesser immédiatement la lecture de ce poème
Avant d’atteindre la dernière ligne.