Avec du fil d’argent
Tu as cousu mes lèvres
Afin que plus un cri n’en sorte
Avec du fil d’or
Tu as cousu mon sexe
Afin qu’aucun phallus
Ne puisse jamais plus y entrer
Me voilà muette et infibulée
Posée sur un piédestal
Les mains liées dans le dos
Blottie contre ton ventre
Tu caresses mes cheveux
Avec la tendresse
Du propriétaire
Et moi je pense
À tout ce que j’abandonne
Pour ceindre mon front
De cet idéal en toc
Qu’est la monogamie
celui-là ce poème, parfait écho. justement la réflexion que je fais ces jours-ci. mono, sola, ou librement liée amoureusement.
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